Shaping Europe digital future.
Forum International de la cyber sécurité.
7-9 juin 2022 LILLE
https://www.forum-fic.com/programme/https://www.forum-fic.com/programme/
HIMSS 2022 : les acteurs de santé tricolores se mettent en ordre de bataille pour Orlando.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1893
E-santé : un nouvel appel à projets "Structures 3.0" lancé d'ici "fin mars" (ANS).
https://www.ticsante.com/story/6090/e-sante-un-nouvel-appel-a-projets-structures-30-lance-d-ici-fin-mars-(ans).html
Les hôpitaux disposent de différents leviers pour recruter des ingénieurs en informatique (DGOS).
Les établissements de la fonction publique hospitalière (FPH), notamment les hôpitaux, peuvent mobiliser plusieurs leviers, notamment des primes, pour favoriser le recrutement d'ingénieurs contractuels en informatique, souligne la directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Katia Julienne, dans une note d'information, publiée au Bulletin officiel protection sociale-solidarité du 15 février.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6091
Espace européen des données de santé : la proposition de règlement dévoilée "dans quelques semaines".
La Commission européenne devrait publier sa proposition de règlement sur l'Espace européen des données de santé (EEDS) "dans quelques jours ou quelques semaines", a annoncé Isabelle Zablit-Schmitz, directrice de projets Europe et international à la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS) le 3 mars lors d'une rencontre organisée par la société Dr Data. L'EEDS est "le futur gros chantier" de la santé numérique en Europe, a-t-elle ajouté. Si le futur texte est aujourd'hui une "boîte noire" pour les Etats membres, son périmètre est "extrêmement large", puisqu'il "ne se limite pas à l'utilisation secondaire des données de santé, mais intègre aussi le parcours de soins". L'utilisation primaire des données, appelée EHDS-1 (European Health Data Space 1), a déjà débuté via le service Sesali, qui permet aux professionnels de santé d'accéder à la synthèse médicale de patients provenant d'autres pays membres de l'Union européenne (UE). A terme, l'EHDS-1 doit donner aux citoyens l'accès et le contrôle de leurs données de santé et de leurs échanges, expliquait-elle lors du Conseil du numérique en santé du 16 décembre 2021. L'EHDS-2 se concentre sur la recherche et le pilotage des politiques publiques. Attendu pour 2025, l'EEDS devrait faire l'objet de premiers travaux pendant la deuxième moitié de la présidence française du conseil de l'Union européenne (PFUE), en particulier autour des principes européens pour l'éthique du numérique en santé adoptés en février, a indiqué Isabelle Zablit-Schmitz. L'objectif étant qu'ils soient mis en œuvre "lors du passage de relais" de la présidence du conseil à la République Tchèque fin juin.
LÉO CARAVAGNA
La composition de la commission de référencement au catalogue de l'Espace numérique de santé détaillée dans un arrêté.
Placée auprès du ministre chargé de la santé, elle est présidée conjointement par le délégué ministériel au numérique en santé et le président de la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam).
Les autres membres sont :
• Deux citoyens choisis parmi les participants au comité citoyen associé à la gouvernance du numérique en santé
• une personnalité qualifiée représentant les usagers du système de soins, désignée par l'Union nationale des associations agréées d'usagers du système de santé [France Assos Santé] pour représenter les intérêts des usagers du système de soins
• Une personnalité qualifiée choisie pour ses compétences en matière d'éthique du numérique ou de protection des données personnelles, désignée par la présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil)
• Une personnalité qualifiée exerçant une profession de santé, choisie pour sa connaissance de l'e-santé, désignée par le président du Collège de la médecine générale (CMG)
• Une personnalité qualifiée choisie pour ses compétences techniques dans le domaine du numérique, désignée par l'Agence du numérique en santé (ANS)
• Une personnalité qualifiée choisie pour ses compétences dans le développement économique des entreprises du secteur numérique, désignée par le secrétariat général pour l'investissement (SGPI), qui dépend de Matignon.
Ces membres sont nommés par arrêté du ministre de la santé pour un an renouvelable.
Tous les membres de la commission sont tenus d'établir une déclaration d'intérêts qu'ils devront remettre au ministre.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6085
Numérique en santé : lancement de l'appel à projets "tiers lieux d'expérimentation" doté de 63 millions d'euros.
Cet appel à projets doit permettre de "faire émerger des tiers lieux d'expérimentation pour le numérique dans les organisations de soins" avec 30 structures retenues comme "terrain d'expérimentation". Il poursuit l'objectif de 100 solutions expérimentées d'ici 2025 et "sera doté de 63 millions d'euros sur quatre ans", a fait savoir David Sainati le 24 février.
Il vise à "créer un maillage pérenne de structures d'expérimentation (appelés tiers lieux) dans le secteur de la santé; tester l'usage de nouveaux services numérique en santé en vie réelle et bénéficier du retour d'expérience des utilisateurs (impact, acceptabilité, ergonomie, etc.); mesurer les bénéfices médico-économiques des solutions testées; accompagner le déploiement et l'accès au marché des solutions ayant fait la preuve de leur impact et associer les professionnels et personnes concernées dans la coconception des solutions", est-il détaillé sur le site de l'appel à projets.
L'appel à projets est ouvert jusqu'au 25 mai 2022 à midi et s'adresse aux structures de santé, sanitaires ou médico-sociales, publiques ou privées, en ville ou en établissement.
Pour postuler et espérer bénéficier des subventions prévues, les structures "doivent avoir une taille suffisante pour pouvoir participer au déploiement de la solution testée", est-il précisé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6083
"Percée" du numérique dans la filière française des dispositifs médicaux (Snitem).
Il a jugé que les entreprises pouvaient s'appuyer sur l'Agence du numérique en santé (ANS) "qui fait un très bon boulot", mais qu'elles pâtissaient toujours d'un manque de modèle économique.
"La Haute autorité de santé [HAS] n'est pas forcément encore hyper claire sur l'évaluation médico-économique de ces solutions et, du coup, les entreprises, qui investissent néanmoins car il y en a besoin, ont du mal à trouver leur modèle économique", a confirmé Dominique Carlac'h.
Selon l'étude menée par D&Consultants, huit entreprises du secteur sur 10 ont fait état d'un "manque de compréhension des attentes/preuves à apporter pour l'évaluation des dispositifs par la HAS". Néanmoins, 90% des répondants ont estimé que la réglementation dans le domaine du numérique était "identifiable et lisible", et 68% ont jugé les organismes notifiés (ON) compétents sur ce segment. L'intégration du numérique dans des produits existants a aussi contribué ces deux dernières années à la dynamique de la R&D dans la filière DM, avec une part du chiffre d'affaires consacré à la R&D de 7% en 2021 (versus 6% en 2019).
Le syndicat a aussi partagé des tensions en matière de recrutement dans les entreprises françaises, notamment sur des profils réglementaire/qualité, accès au marché et scientifique dans le domaine du numérique et de l'électronique.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1877
Les HCL, l'Inria et l'université Claude-Bernard de Lyon lancent un pôle de développement en IA dans la santé.
L'un des projets du partenariat avec l'Inria vise notamment au développement d'un "moteur de recherche pour la santé", capable de répondre à des requêtes en langage médical par l'analyse de données de nature et de structure variées (images, comptes rendus opératoires, dossiers patient, articles scientifiques, etc.). Il s'agira d'aboutir à la création de véritables outils d'aide au diagnostic et à la décision, qui devraient faciliter la pratique des médecins et améliorer la prise en charge des patients.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6072
Le think tank Healthcare Data Institute (HDI) a annoncé le 11 février le lancement du groupe de travail "générations et exploitation des données hospitalières à visée de recherche en santé́ publique et en épidémiologie". Piloté par Rémy Choquet, directeur du centre de données médicales de Roche, et Mathieu Robain, directeur "données médicales" d'Unicancer, il devra "schématiser la chaine de valeur de la donnée hospitalière et identifier les leviers de réussite pour l'utilisation de leurs données à des fins de recherche en épidémiologie, en pharmaco-épidémiologie et santé publique".
Informatique de santé : la France adopte la terminologie Snomed CT (DNS).
La terminologie Snomed CT "est déjà utilisée dans 19 pays sur 27", a-t-elle précisé.
Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne (PFUE), des travaux sont prévus pour l'intégrer à des standards européens d'interopérabilité. Elle est déjà utilisée par le Digital Covid Certificate (DCC), la norme européenne de passes sanitaires.
Cette stratégie a deux objectifs : mettre en place un cadre éthique pour les services numériques en santé publics ou privés, et développer les usages en construisant un marché unique européen. Le deuxième axe passe par l'harmonisation progressive des normes d'interopérabilité, via l'adoption de la Snomed CT, et l'harmonisation progressive de l'accès au marché.
HIMSS 2022 : le ministère promeut l'éthique du numérique en santé à Orlando.
Invitées à s'exprimer au congrès HIMSS (Healthcare Information and Management Systems Society) à Orlando, Isabelle Zablit-Schmitz, directrice de projet Europe et international de la délégation ministérielle du numérique en santé (DNS), et Brigitte Séroussi, responsable de la cellule éthique du numérique en santé à la DNS ont présenté le cadre éthique du numérique en santé et promu un modèle européen qui inspire de plus en plus les États-Unis.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1900
AI is helping treat healthcare as if it’s a supply chain problem.
Les industriels de la santé se tournent vers les logiciels de chaîne d'approvisionnement pour aider les patients à avoir un meilleur accès aux traitements et aux tests.
https://www.technologyreview.com/2022/03/09/1046976/ai-is-helping-treat-healthcare-as-if-its-a-supply-chain-problem/
HIMSS 2022 : comment Philips veut bâtir des ponts entre l'informatique et la santé.
Engagé dans un virage en santé depuis six ans, Philips veut asseoir sa présence dans le secteur en s'appuyant sur son maillage territorial, ses partenaires et son savoir-faire technologique, a expliqué Pascal Dussert, directeur de l'activité santé connectée et des partenariats stratégiques, à TICsanté le 16 mars au congrès de la HIMSS (Healthcare Information and Management Systems Society).
https://www.ticsante.com/story.php?story=6111
Les GIP CPage et Okantis vont commercialiser leurs produits respectifs.
Les groupements d'intérêt public (GIP) d'informatique hospitalière CPage et Okantis (ex-SILPC) vont chacun commercialiser les produits de l'autre, ont-ils fait savoir par communiqué le 17 mars.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6110
La conférence des DG de CHU et France Biotech vont coordonner leurs actions de recherche et d'innovation.
"Ce partenariat procède d'une dynamique générale avec l'accélération des partenariats entre les CHU et les entreprises, et la création de futurs tiers-lieux d'expérimentation" pour lesquels un appel à projets a été lancé fin février. Il "matérialise des travaux commencés en amont" entre la conférence et l'association, a indiqué Franck Mouthon, notamment autour des usages du numérique en santé, pour lesquels les entreprises ne peuvent se passer des établissements de santé."Il y a une convergence entre les entreprises et les CHU. Nous professionnalisons nos relations, par exemple avec des contrats types, pour avoir des outils harmonisés sur tout le territoire, et une cartographie de l'expertise qui existe dans nos CHU pour accélérer les mises en relation", a déclaré Florence Favrel-Feuillade.
Les stratégies santé numérique et maladies émergentes doivent "répondre à la fois aux besoins des patients et du système de santé", les entreprises ont donc besoin des établissements "qui sont à la fois des centres d'innovation et des acheteurs de solutions numériques".
Les deux partenaires prévoient également de travailler sur "les conditions d'accès aux cohortes et aux données de santé, l'accès précoce en matière de médicaments et dispositifs innovants, les structures d'accompagnement des innovations au sein des CHU, et les achats hospitaliers d'innovation", ont-ils fait savoir dans leur communiqué
https://www.ticsante.com/story.php?story=6112
Softway Medical "référencé HIMSS" pour accompagner les établissements dans leur transformation numérique.
L'éditeur Softway Medical a annoncé le 16 mars à Orlando son référencement EMRAM (Electronic Medical Record Adoption Model), un indicateur de performance délivré par la société à but non lucratif HIMSS (Healthcare Information and Management Systems Society), organisatrice du congrès.
https://www.ticsante.com/story.php?story=6113
Crise Covid, VAC-SI et passe sanitaire : le rôle central et persistant du cabinet Accenture (commission d'enquête).
Rapport de la commission d'enquête sur l'influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques sur un phénomène tentaculaire: l'influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques
La filière du numérique en santé mentale se structure.
Sept entreprises françaises ont créé MentalTech, le "premier collectif dédié à l'émergence de solutions numériques en santé mentale", ont-elles annoncé le 17 mars. Les fondateurs sont la société de télémédecine Qare, le spécialiste de l'hypnose médicale par réalité virtuelle HypnoVR, l'application ludique pour le sevrage tabagique Kwit, l'application d'aide au diagnostic et au suivi du stress post-traumatique Resileyes, le créateur d'escape games de prévention Tricky, l'application de méditation Petit Bambou et le spécialiste de la santé mentale en entreprise Mindday. Le Dr Fanny Jacq, psychiatre, directrice de la santé mentale chez Qare et créatrice de l'application de "soutien psychologique" Mon Sherpa, préside le collectif jusqu'en juin, ont-ils indiqué. Le but de MentalTech est de "rassembler organismes privés et publics" pour "répondre à l'urgence de déployer des outils numériques éthiques dans la prévention et la prise en charge de la santé psychique, aux côtés des soignants". Les partenaires se sont donné trois objectifs : "ouvrir le débat public", "démocratiser les usages", et "renforcer la contribution économique de la filière". Selon une étude réalisée pour le collectif par l'Institut Sapiens, la e-santé mentale permettrait d'économiser 5,9 milliards d'euros annuels pour le système de santé. "Le débat devrait aujourd'hui seulement concerner les modalités de déploiement de ces solutions", déclarent-ils, oubliant comme souvent que les technologies ne sont jamais neutres.
LÉO CARAVAGNA
Les soins virtuels, l'imagerie avancée et la voix, grandes tendances du congrès HIMSS.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1906
Santé numérique : PariSanté Campus dévoile sa première promotion de 60 start-up.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1901